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Imaginez l’histoire d’un gars au physique chétif qui venait d’un pays mettant la musique au centre de sa vie et de son éducation. Ce gosse grandissant, connaissant ce qu’il y a de pénible à rejeter les choses des autres, finira par vouloir jouer des choses à lui et de les créer. Ce gosse s’avérera être un compositeur plus doué que la moyenne libérant et promenant des fans de musique du carcan que eux aussi s’imposait. Imaginer ce gosse dix ans après, qui aussi doué qu’il soit finira par rejeter ses propres créations, ni en moins bien, ni en mieux, juste pareil, se créant lui aussi des carcans autour de cette liberté devenue sa propre prison et son talent sa propre faiblesse. Cette histoire, celle de Neil Hannon pourrait faire sourire si le gars concerné n’était pas l’un des types les plus sympathiques de ce Barnum indie. Pour ce nouvel album, Neil ne déçoit pas (absent friends et come home billy bird) mais ne convainc pas plus (freedom road). Toujours capable de fulgurence (our mutual friend) ce nouveau Divine Comedy sera cette carte postale collée au mur, face écrite contre celui-ci, gardant en mémoire son existence plus que ce qu’il fait. L’histoire d’un gosse qui construisait les plus beaux des murs.




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