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Ce disque est le parfait opus pour les chroniqueurs fatigués et allergiques à la pop ourlée de fil d’or. Ceux-ci parlerons d’énième groupe anglais après deux titres, oubliant le reste et notamment de passer à la piste trois, montrant un groupe bien de chez nous et découdre avec ce qui peut se faire de mieux chez les sujets de sa majesté, la grand mère indigne. Comme overhead a réduit les complexes dans le domaine du rock teinté de lyrisme, Dombrance avec cet opus éclairé de perles (summer’s gone est une merveille) peut lui rivaliser avec les illustres xtc ou la’s, redonnant à la mélodie et aux orchestrations une chance de regagner du terrain sur l’énergie ou le rythme. Sans complexe un histoire d’amour (purple world) déchu se voit combler d’une assistante que l’on ressort qu’aux grandes occasions, mais Dombrance ne fait pas dans la parcimonie, préférant être dispendieux pour les besoins d’un plaisir qui ne fléchira que peu sur un disque qui reste une surprise pour ceux qui ont découvert le groupe sur la compilation future now. Dombrance agrandi la pop française et en fait une nouvelle terre qui pourrait faire définitivement du tunnel sous la manche un réseau unidirectionnel. Une merveille.




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