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La première livraison nous avait comblé, cette seconde nous colle comme un pilote amateur l’est quand il prend sa première heure de vol dans un bolide des airs.

Nous avions connu Nickel Pressing, aussi dérangé qu’un film de David Lynch tourné par Black Edwards, voici Nickel Pressing encore plus dérangé qu’un film de Blake Edwards tourné par David Lynch, mais là avec une minutie qui frise la folie.

Ce EP est taillé au millimètre, l’accent anglais est catastrophique, juste ce qu’il faut pour le rendre imparable. Les sonorités vintages (Insel Paradisio) sont jouées avec une touche contemporaine qui évite le ridicule que pas mal de musiciens se mangent.

Prenons « Forest », et ce passage avec cette voix au vocoder, allez savoir pourquoi, ici cela marche, même les descentes de synthés nous ramenant dans des époques où les papiers peints étaient aussi inquiétants qu’un tailleur de la Reine d’Angleterre, même eux réussissent à nous emporter, les râles comme une expression de notre contentement.

Alors « Who Decides ? » comme scande le fantastique morceau titre de ce EP (morceau imparable, acéré comme les pales d’un hélicoptère), vous avant tout, et eux une fois que vous aurez glissé ce EP, car Nickel Pressing est comme ce « Egyptian Cat », un groupe qui s’adopte en se logeant dans votre tête. Un phénomène.




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