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"Silent witness", le premier disque d’Overhead, est sorti en 2002. Depuis, il n’a pas quitté ma platine et est même classé parmi les 10 disques que j’écoute avec assiduité lorsque je veux finir une soirée dans un sentiment composé de tranquillité et de plaisir, grâce à un mélange inspiré de jazz et de rock, rappelant parfois l’univers d’un Nick Drake à guitare avec effet. Sans parler de cette incroyable voix, proche du regretté Jeff Buckley.

Bien que groupe lige de Nicolas Leroux, aperçu aussi sous l’alias The Fugitive Kind ou aux cotés d’Alexandre Varlet, Overhead a été rejoint sur scène par Benoit Guivarch, le guitariste et homme central de Carp, un autre groupe majeur de ma discothèque et très inspiré par Overhead ou Lambchop. Autant dire que j’attendais d’écouter "Death By Monkeys" avec fébrilité et impatience !

Impatience qui ne fut pas vaine : cette musique très pleine, remplie d’une certaine nostalgie, on la retrouve en partie sur des morceaux comme "Light Years", "Do The Right Thing" ou "Other Dissidents", en plus torturée, guitares en avant. Le sentiment d’apaisement a quasi disparu. Logique au vu du reste de l’album, beaucoup plus rock que le premier opus du groupe. Pour autant, on retrouve la patte très appréciable de Nicolas Leroux, sa voix chaude et légèrement raclante. Et son talent, surtout. Ne reste plus qu’à ce qu’Overhead soit reconnu par le grand public ! Grâce à une diffusion large de l’incontournable "Justice For My Enemy", par exemple ?

Ludovic Bu




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