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Salut ma bonne étoile, enfin je te nomme comme cela mais tu es juste un pansement sur mes plaies morales. Tu sais que je fais souvent appel à toi, car les temps ne sont pas évidents, et que comme ton ami le barbu de noël, tu dois en avoir des cheminées à ouvrir. Bon je sais que toi tu arrives autrement, par le biais par exemple de quelques verres réparateurs, quand le repos physique se fait sentir, mais surtout quand la tête elle demande bien plus qu’une nuit de sommeil. Je t’ai déjà présenté une petite autrichienne, enfin si tu passes sur le site de temps en temps, mais je le pense car nous sommes pas mal à écouter de la musique mélancolique aux fêlures béantes, et dans nos yeux humides tu as certainement péché des mots. Tu sais si pour moi c’est pas Byzance mais pour cette petite c’est loin d’être le paradis. Tu as bien connu la petite Chan, qui depuis à heureusement pour elle, mais malheureusement pour ses disques, a quitté les méandres de l’enfer de sa tête. Et bien Anja Franzbasch elle est propice aux mêmes affres. Si je devais te la présenter je te dirais qu’elle est capable d’assécher encore plus qu’elle pouvait l’être une chanson de Nico, qu’elle est capable de te rendre le Nicholson de Shinning aussi sympathique que droopy. Venant d’Autriche, oui j’avais oublié de te le préciser, Anja a le noir dans le cœur et pas dans sur les ongles, aime se mettre à nue, au sens propre, mais surtout au figuré. Elle construit sa musique en catimini, car la musique a du mal à approcher de cet endroit où l’ombre a le monopole du cœur. Mais saches une chose, il n’y a rien de surfait dans ce disque, si la chanteuse se grime c’est pour ne pas l’imposer à ses chansons. Qu’est ce que le monde va pouvoir penser de ce disque. Rien je pense, car le monde est aussi tapit dans une ombre, mais elle a la chance d’avoir vue un jour le soleil, car Anja connaît le soleil, ses yeux le connaissent bien, et c’est pour cela que je pense que l’espoir se cache derrière tout cela. Bon bonne étoile, ta période de glaciation pourrait finir que l’on écouterait quand même Soap & Skin, alors laisses cette fille tranquille, laisses là avec ses pianos et ses machines et ses mots effilochés, son ombre est bienfaitrice. Une mécanique du cœur.




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