Brunette piquante et dévergondée, Lily Allen est le nouveau consensus (chut Desproges) du mainstream et de la presse dite spécialisée et bien éduquée (chut la baronne). Si certains voient en Lily un the streets deux le retour, on pourrait tout aussi bien y voir une Lio qui aurait bien tournée (chut rocco), une sauvageonne qui aurait pour oncle de complaisance un Joe Strummer professoral (chut maître Capello) et comme père un acteur de seconde zone (Clavier ta gueule). Mais tout cela ressemble à l’histoire de la miss et de son minois à vous jouer de vilains tours comme celui d’inviter Pierre Bachelet (Brel on ronfle) le temps d’un sample efficace….tu montes, tu montes…Après ces considérations rien à dire d’un disque (rien que "Friday night" justifie l’achat) qui vague et vogue sur des vagues ou reggae et exotisme se fende d’une valse épicurienne (Épicure au dodo), rien à dire, ou plutôt rien à en redire qu’il n’aura été déjà dit, même si nous pourrions rajouter dans un accès de fièvre que les famousty trituraient déjà cette musique en parallèle des échappés avec les Fab Trobadors. Mais pinuts pour vous, vous êtes là me lisant dans un net café le long de la plage, vous demandant bien ce que Bachelet, Clavier et autres baronnes peuvent bien foutre dans une chronique parlant logiquement de la bombe aguichante de l’été. Le consensus j’ai à vous répondre, le consensus….il m’habite aussi.

EMI