Atone aka Antoine Monzonis-calvet pourrait s’appeler aphone. Plutôt que de livrer son journal de l’année comme certains peuvent le faire via des mots, lui livre son année avec l’aide la respiration. Activiste de l’électronique il prend les ondes de sa vie comme fil conducteur, lui collant au grés des événements un instrument, un accordéon une voix venant de nulle part ou une rythmique proche de l’ incongruité pour peu qu’on se laisse aller à la sieste. Un an n’est pas un calendrier duquel nous enlevons les feuilles des jours passés, un an serait plutôt un cercle ou le denier jour toucherait le premier pour mieux s’alimenter de son expérience. Un an est le voyage en solitaire d’un musicien au prise avec la possible frustration de ne pouvoir transcrire l’événement sans le dénaturer. A défaut du vocabulaire qui nourrit la parole, atone a sa grammaire et ses mots qui laissent à l’imaginaire le choix de la gourmandise ou du repos. 365 jours ouvrables.

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