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Candylion répond à une question fondamentale, pourquoi le jeu nous est il étranger à partir du moment où le désir et les hormones prennent le pas sur celui-ci ! La réponse évangélique et abrasive pour les tenants du savoir, Gruff Rhys nous la donne sans pour autant avoir besoin du demi de mêlée du Pays de Galles pour servir de traducteur. Le jeu est étranger à celui qui le veut bien, les autres à l’image de Gruff Rhys continuent tout en grandissant à s’amuser, même à donner vie par le biais d’un carton à un lion adorable qui n’est pas sans rappeler le taureau d’Elliott Smith dans l’esprit. De passé à côté de cette collection de chansons à sourire et à chanter, serait alors condamnable pour peux que l’on vous souhaite de quitter l’armure que l’on s’impose, suivant, mouton que nous sommes les codes de la société. Sans être fantasque, mais toujours dans le ton de la recherche de la beauté jamais vulgaire, Gruff Rhys s’amuse sur candylion, explore via un lonsome words sorti d’un John Ford halluciné, et fini par fasciner sur Skylon ! Morceau à rallonge, sorte de fusion entre le Velvet et Gastr Del Sol, un monstre de quatorze minutes, réussissant le paradoxe de paraître trop court. Entre émotion et joie, l’homme au lion est comme l’homme au taureau, un brin de recul distant et de relativité en plus. Magnifique.




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