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  • 10 novembre 2009 /
    Fleet foxes
    “s/t ”

    rédigé par gdo
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Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’un disque qui m’a foutu la frousse. Non non, ne vous échappez pas, lisez bien en haut de la page, je ne vais pas vous parler des dernières messes funèbres de la marcketeuse de chez Maison Borniol la rigolote Milène Farmer. Non la frousse dont je vous parle, c’est celle de sembler passer à côté d’un disque, qui semble à lui tout seul avoir un côté de popularité dissymétrique à celle de l’ensemble des sociétaires de l’international bord auprès de Guy Noves. Fleet Foxés traine comme une comète, des poussières de louanges qui auront fini par avoir raison de leur amateurisme, pour sortir même dans le Auchan du coin. Fleet Foxes est une belle chorale pop, rock, folk, signant un disque qui serait le frère illégitime de deserter’s song, un frère élevé au grand air, avec de bonnes joues rouges, et une habitude à chanter fort, car pour se faire entendre au fond de l’horizon les poumons sont nos meilleurs alliés. Fleet Foxes transfigure une matière, certes noble, mais pas dénuée de surprise, en ce qui devrait être comme le successeur à Funeral, un lyrisme appuyé et une faculté à pouvoir fédérer en un clin d’œil, « White Winter Hymnal” devenant à coup sûr le chant de votre prochain Noël. On pourrait demander à Greil Marcus de publier un livre entier sur « your protector » que l’Amazonie devrait en souffrir irrémédiablement. On pourrait tout aussi bien vous demandez de passer votre chemin, mais ces chants de sirènes barbus, sortes de lutins pernicieux vous rattraperaient dans un village enchanté, ceux du peintre Pieter Bruegel the Elder. J’en tremble encore.




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