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Le kid de Bristol est de retour, comme toute cette scène qui n’en était finalement pas une. L’ange noir, l’auteur de Maxinquaye ou du trop sous estimé pré millenium tension a reparcouru les chemins de son enfance musicale, pour nous parler de son enfance dans ce quartier qui donne son nom à ce nouvel album. Après une absence salutaire faisant suite à une frénétique production qui vulnérabilisait l’œuvre du kid, Tricky s’est donné le temps de reprendre des forces, d’accumuler une énergie et une tension nécessaire à la construction de monstre comme « coalition ». Avec ce disque de retour au source, Tricky ne renie pas son passé, il chausse juste des bottes des 7 lieux enjambant des années, les survolant. Il est drôle, en cette année de retour, d’entendre le clin d’œil du Kid à Portishead à l’entrée du teigneux « concile state », tout aussi drôle et surprenant le « slow » décalé, reprise improbable de Kylie Minogue, pied de nez aux conventions à l’intransigeance de bas niveau qui ne regarde jamais à coté d’elle. Jusqu’au squelette de « scholl gates » Tricky sonne la revanche et son retour aux affaires, pour en découdre avec les petites frappes du rock alternatif, qui sont nées une cuillère en argent dans la bouche, et leurs entrées au Château de Windsor. Lui, le garçon de knwole west boy à creusé et gratter de ces doigts les pavés sur lesquels ses miséreux ont marché. Il est temps qu’il reprenne son bien. Le Kid de Bristol est de retour.




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