Il y aurait eu pire comme liaison entre son pseudonyme et le titre de son album, mais le waiting for par Godot m’a tout d’abord autant retenu que la possibilité de visionner les rushs de la saison dix sept de lost. C’est la voix de Jerôme qui nous attirera et surtout la simplicité de composition à l’os mais interprété avec le cœur que peut mettre un groupe de folk au fond d’un bar ne feignant pas le désintérêt. Seul ou accompagné Godot n’attendra pas longtemps la bonne étoile. Si notre préférence ira au somptueux goodbye (last words for arcane) l’ensemble du ep ravira les adeptes de la corde intime, les ravagés de la musique folk à l’os, les amoureux des tripes comme cœur et de la bave comme larme possible (to keep a secret then leave comme bijou inestimable). Entre Lou Barlow dans une période fast (today) et Stuart staples sans la gravité palpable, Godot trace sa route en attendant son public. Belle découverte.