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  • 10 novembre 2009 /
    Mekon
    “some thing came up” (Pias)

    rédigé par gdo
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L’action du corps est en baisse. On le sculpte certes pour le sortir de son anonymat, mais il devient une oeuvre morte dont sa seule fonction est surtout de porter une tête. Suivant les prévisionniste les plus optimistes le corps devrait atteindre sa côte d’alerte dans une dizaine d’années avec l’avènement du tout écran, la numérisation de nos vies, la transformation de l’acte en un algorithme calculable en temps irréel. Ce triste constat Mekon aka un ex agent provocateur, a du le faire. Sans désolidariser la direction du reste il accouche avec some thing came up d’un manifeste pour la vie. Un manifeste pour le mouvement qui frise les coronaires d’un tribun fasciste. Sous ces fulgurances lourdes et massives se cachent la pointe d’une danseuse étoile ne tombant que par malice dans le lacs des signes surannés et de grande consommation. Que ce soir Alan Vega avec Bobby Gillepsie sur Blood on the moon, Marc Almond sur l’inquiétant Delirious ou encore Africa Bambataa sur ’apuisant D-Funktionnal, tous se trouvent comme dans l’oeil du cyclone avec le corps pour se défendre et la voix pour communiquer. Some ting came up devrait permettre aux Chemical Brothers de continuer leurs études de Capilliculteur et à Fatboy Slim de chercher à l’image d’un brice de nice la vague à Brighton. Mekon en élaborant ce monstre hypnotisant et ravageur donne à ce nouveau siècle des raisons d’espérer en une nouvelle dimension ou l’homme marchera sur des écrans comme une autodafé salvatrice sur la dimension catastrophique et ridicule que nous nous imposons plutôt que de la souhaiter. Bougeons-nous. La bourse et la vie.




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