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Premier groupe français à guitare qui signe sur un label américain c’est du jamais vu depuis nos défunts Thugs. C’est que nos Lust ont laissé la culture européenne dans un sac de voyage à la douane et ont préféré s’accompagner des références post rockiéennes de Slint à Mogwai (bon…l’Ecosse c’est déjà plus l’Europe) soignant autant mes yeux (je ne parle pas de la pochette) par des images musicalement concrètes comme sur la 4 que mes oreilles. Tout comme Diabologum Lust utilise le cinéma mais ici là lumière est bien sur l’écran et non pas dans la tronche du spectateur. Car même si on s’agrippe à tout ce qui se présente de peur de ce qui va venir, la tension n’est jamais négative, elle est là se lovant entre des mots déliés en points de suspension derrière un mur du son imaginaire. On imagine Lust sur le pont d’un bateau en plein tempête, continuant à jouer malgré la mort proche. Irrésistiblement tendu vers un précipice proche Lust joue avec nos nerfs et joue avec nos sens. Lust vient de quitter l’anonymat et de se construire une idée en CinémaScope. A découvrir.




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