Coïncidence ou pas, mauvaise interprétation ou non, ce nouveau REM sort alors que le groupe entame une tournée pour changer le monde. Habitué à l’introspection, à la dérive des sentiments, stipe se prend le temps d’un album pour un Bono sans catogan ni pince fesse. La sincérité chez REM née de la douceur de mélodies laissant couler sur leurs rondeurs, des paroles moins inspirées dans leurs pièges, mais précises dans leurs prétentions. Ensuite qu’écrire d’un groupe dans lequel stipe chante de mieux en mieux (homme du mot en répétition prononcée) mais aussi avec qui les titres sont sans réelle surprise (electron blue) mais toujours aussi efficaces. Si le groupe se perd dans de la répétition peut importante (final straw) il essaime et se colle à une histoire avec laquelle il s’est agrandi, c’est vu déterminer. Je me rappelle (une vieille époque) d’une Best des années 80 dans le quel REM, pas le biais d’une news annonçait la fin du groupe pour le 31 décembre 1999. Nous sommes en 2004 et REM remue encore, remue nos souvenirs, nos cœurs et ici nos consciences. Dans 20 ans Stipe chantera l’approche de la mort comme personne, de la même façon qu’il chantait la difficulté de vivre, d’aimer des années avant. On ne change pas les aspirations des anges, on récolte juste le souffle du vent de leurs ailes. N’oubliez jamais que stipe portait des ailes dans losing my religion.Tout est dit.