Il faut se souvenir de l’arrivée des cranberries dans le cirque médiatique. Un premier album fait de ses racines puis une déclinaison plus impudique et rude emmené par zombies, chant craché de la bouche de " l’humaniste" dolores . Cet album de Heidi saperstein, aurait bien pu faire une jointure moins radicale entre les deux, soufflant le chaud et le froid, maniant la caresse et le fouet. De la pop rock quasi-FM (femme musclée) certes, mais qui dans un moment de relâchement peut s’engouffrer et s’installer comme l’ami ricoré au petit déjeuner, c’est-à-dire sans prévenir. Il y a dix ans les cranberries donnaient le départ d’une histoire à vomir, Heidi saperstein devrait éviter cet écart….un gros chien surveille.