> Critiques > Labellisés



C’est en nous prenant à rebours que Steven continue sa quadrature de Paris. Après un été riche, c’est un printemps kaléidoscopique que nous présente Steven. Un printemps à l’image de la capitale, pleine de contraste et de mixité, de coins obscurs d’histoires intimes, de chaud et de froid. Plus complexe et aérien que l’été à Paris, ce printemps imprime dans la pierre des traces nous menant sur les toits de Paris, car de la hauteur il en faudra pour mieux appréhender l’univers de steven. Il ne faudra pas oublier une échelle, pour ne pas retomber de haut à l’écoute d’un batofar très proche du grand bleu et de l’affligeant Serra, et un parachute pour redescendre avec le mélancolique post-lude printemps. Ville de brassage s’il en est, Paris est ici épisodiquement coloré de teintes étrangères, donnant aux quartiers de la capitale le droit de tourner eux aussi autour du monde, même avec un certain classicisme. Avec des attaches culturelles évidentes ici, Steven calme les désirs de démonstration, pour mieux susurrer les choses, les donner en pointillé (mozinor ending / the world of Bobby Fischer) sur une moquette synthétique, mais au combien fragile. D’ici de là on peut entendre parler de Jarre ou de Serra (même ici) d’ici de là on préféra toujours être accompagné de cette musique un joli soir de Mai, quand sur les toits fleurissent les premières fleurs en jardinières. Vive le printemps.




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.