Ca fait bien longtemps qu’on sait qu’un producteur, aussi prestigieux soit il, ne fait pas forcement le bonheur. Magicrays, groupe suisse, a fait appel à John Parish pour enregistrer son nouvel album On the Shoreline. Le groupe s’était enfermé depuis ses débuts dans une pop qui manquait un peu d’immagination, trop proche d’influences évidente, mais dont on sentait tout de même qu’il pouvait aller de l’avant et proposer quelque chose de plus personnel. Il y a du mieux sur On the Shoreline, un comme si Herman Dune jouait de la pop avec des instruments électriques. On sent une influence américaine, pour ces mélodies un peu bluesy. Mais Magicrays a du mal à nous convaincre totalement. La voix trop familière, toujours trop proche des mastodontes pop loin d’être indispensables, les mélodies qui manquent singulièrement d’originalité…Un disque qui manque toujours de cette petite touche de folie. La production n’est pas franchement, non plus, à la hauteur…Une production lisse, la voix manque de volume, d’espace. Malgré tout On the Shoreline, montre des signes de montée en puissance de la part du groupe, comme le démontre le très bon morceau Parallel. Le jour où Magicrays, décidera d’enregistrer dans leur cuisine, avec un quatre pistes pourri, avec les moyens du bord, peut être essaieront ils de faire des chansons simples sans trop d’artifices, de grandiloquence. A l’image de toute ma scolarité, Magicrays se repose sur ses acquis…peux mieux faire… En vous remerciant.