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Tout part d’une base. Ici la base fraternelle. Faris et Salim n’auraient sûrement jamais pu faire de la musique seul sans avoir au préalable enregistrer ce recueil de moments de vie. Une vraie complicité, des voix quasiment similaires, une même passion pour la nostalgie. Les photos des deux chenapans ornant le livret, ne sont pas seulement là pour développer ce sentiment nostalgique, vieille Amérique, mais surtout, pour nous faire ressentir la maturité de ce disque, et faire ressortir l’inéluctabilité de cette œuvre. On ne remerciera jamais assez Western Vinyl de redonner une seconde jeunesse à ce très beau disque, un peu avant la sortie du troisième album solo de Faris. Si leur projet solo sont dans la droite lignée de ce Nourallah Brothers, c’est parce qu’on ressent une énorme implication dans ces seize morceaux, plus les treize nouveaux inclus dans un cd bonus. Des chansons américaines, avec un banjo, ou une simple guitare et la naïveté d’une paire de voix. Ce disque raconte leurs vies, les envolées de xylophone nous font penser à Sufjan Stevens, et il se dégage une certaine timidité. Leur vie semble belle et paisible, chaque chanson clamant leur bien être sans tomber dans le mielleux. Un disque sincèrement touchant, passionnant, sûrement meilleur que tout ce qu’ils ont pu faire tout seul. L’union fait la force. En vous remerciant .




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