Comme on est gentil, on vous avez prévenu depuis plus d’un an que The Very Hush Hush est un grand groupe, on les avait même mis sur notre compilation. Dites vous bien que " Love Like Love " (morceau disponible sur le vol 5) n’est qu’un petit aperçu de l’énormitude que représente " Mourir c’est facile ". Ah, ça ne se dit pas énormitude ? " Mourir c’est facile " est le premier disque du duo américain. On avait déjà salivé sur les deux eps sortis au préalable, au point de rendre les disques insaisissables. Leur musique est d’ailleurs insaisissable. Et " Mourir c’est facile " est tout simplement la démonstration de l’immense talent du groupe. Passant du fantastique " The Outskirts " dérangeant, au terrible enchaînement " Eyes become room " et " Every little ", diablement énergique, morceaux de space power pop, enfin genre quoi. Ces deux morceaux véritables bombes, tubes en puissance, montrent un autre visage de the Very Hush Hush qui ne transpirait pas trop dans les anciens eps, mais qui démontrent la facilité avec laquelle ils arrivent à jongler avec les atmosphères, avec les changements de rythme. Pour couronner le tout, ils nous sortent même une bombe des dancefloor avec " Slow destroyer " et son intro démoniaque. Mais que leur arrive t il ? Passer d’un post rock atmosphérique à cette débauche d’énergie, de groove, de beauté, me rend hystérique. Ce disque est une bombe, une boule de nerf dans un écrin de velours. " Mourir c’est facile " ben tiens. Ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils nous font subir. Sao Bento ne cesse de repousser la sortie du disque, mais lorsqu’il sortira vous comprendrez, vous serez sous le choc. Je suis fan. En vous remerciant .