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Le dernier album de The Walkmen m’était, sous les conseils de Vincent passé à côté, loin de l’os loin de la chaire trop au fait de sa propre envie d’exister. Avec a hundred miles off le groupe va mettre tout le monde d’accord, et certainement remettre des pendules déréglées le temps d’un passage ailleurs. Coïncidence de l’histoire ou pas c’est au moment où le vieux Bob décroche la lune des charts aux Etats-Unis qu’un album dans lequel le jeune Bob aurait connu une nouvelle dimension sort. A hundred miles off est une claque, un disque puissant, violent, émouvant proche de ce que l’on peut espérer de personnes qui ne trichent pas avec les apparences. All hands and the cook devrait être imposé à tous, sorte de signe à une libération de l’âme. Hamilton n’y chante pas il y vit, faisant craquer l’armure des autres, lui ayant depuis longtemps déposé les armes pour mieux avancer et se sentir léger quitte à se blesser. La feuille de presse nous parle d’une présence scénique telle que les disques devraient trouver en leurs seins une place de concert. Mais la force est là de daddy’s at the wedding à good for you’s good for me plus dylanien que nature, du fougueux et tapageur tenley town à l’ombrageux et cousin de the band another one goes by. A hundred miles off vers qui on se replongera longtemps, un disque qui sait se mettre dans une position difficile, celle de l’honnêteté. A en pleurer. NB : ce dernier album était celui de Vincent….drôle de sensation.




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