> Critiques > Labellisés



Si vous avez peur des fantômes, je parle pas de Casper le copain de Daniel Johnston, non des vrais, des moches des types avec un drap blanc sur la tête laissant juste apparaître la topographie aléatoire d’une touffe version Lou Reed. The Black Angels ne sont pas une armée de bikeurs faisant tout juste rêver certaines féministes perverses, non c’est le nom d’un combo d’Austin, pour qui les cours de musicology se sont arrêtés un beau jour où le pro fleur a sorti une banane et qu’une mamie bien sympathique leur a appris que de taper de façon métronomique c’était chouette, dés lors que la frappe est lourde et sèche. Fondée donc sur les ruines du velvet, la musique de The black angels se caractérise par un son lourd et puissant (les black rebel sont battus dans cette course au tunning) au service de chansons qui sont des cavalcades sans retenues. Très marqués par le psychédélisme rock, les Black Angels rendent un hommage au Velvet, hommage qui va jusqu’a call to arms morceau de bravoure qui clos le disque, comme une réponse au Gift de la bande à John Cale. Passover est un disque à relief, un disque pillonant les derniers irréductibles de la fuite en avant pour les forces du progress. La régression a aussi du bon. Un manoir d’enfer.

Pias




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.