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Fruit d’une collaboration entre le chorégraphe Nicolas Fayol et du light designer Jeronimo RoéFaire Fleurir nous arrive dans une version studio, nouvel opus de la discographie imposante de Mont Analogue (Ben Lupus et Alex Van Pelt du groupe Coming Soon). La scénographie mettait en présence des spectateurs, une forme de caverne dans laquelle il est impossible à l’homme de se tenir sur ses deux jambes, la volonté étant de trouver le corps qui lui serait capable de se tenir sur ses quatre pattes. Je ne vais pas m’étendre sur le spectacle, mais sur cette musique entre synth pop, ambient, kraut rock et electronica. Incluant ses expérimentations dans le fied recordings (exemple sur le Temps du Mythes). Le duo semble ici ne pas limiter l’espace dans sa globalité, mais tente avec réussite de dessiner des parois délimitant celui-ci. Sans être oppressant, car d’une caverne la lumière finie toujours par jaillir, le disque traduit le mystère du minérale dans ce qu’il a de plus étranger pour nous (comment ne pas rester figé face à ce Basalte haïku d’un volcan probablement mort). Entre la germination pour faire naître la vie sous le soleil et infiltration quasi-invisible qui donne tout autant celle-ci (le magnétisme de Créatures et à tomber), la musique ne choisit pas, laissant le trouble s’installer, donnant à notre équilibre quelque chose tout aussi précaire que fort, de nous ouvrir l’horizon.




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