Qui est cet être humain qui n’est plus tout à fait comme nous. Qui est cet être humain qui se perdait en rougeur quand il chantait un soir de Cercle de minuit chez Laure « legs » Adler devant un Spike Lee à qui on expliquait que la chanson underground française Katerine et Dominique A. Spike Lee avec une honnêteté qui n’est pas toujours son apanage, ne craignait pas que la musique américaine soit à l’ombre de cette musique si française. Depuis Katerine a gardé de l’éducation anglaise ce que les Punk avaient amené, de l’habillement à cette propension à montrer son arriére train comme doigt vers l’infini. Ce que Katerine a perdu en acidité il a transformé en barnum bordélique mais codé, dépassant les limites probablement de sa propre envie d’en finir avec l’anonymat tout juste contrarié par je vous emmerde. Retraçant une tournée qui est montée en puissance , passant d’arrière salle de boite de nuit de province pour le zénith en plein acte suicidaire, car que faire après si ce n’est penser à la mort tout les jours. Le ridicule comme blason, Katerine explore la société du spectacle pour la dynamiter, mais est ce le cas. Oui si l’on considère qu’une partie de la population ayant entendue un numéro devrait écouter les tuyaux avec plus de détachement, mais Katerine ne finit-il pas par trop de donner et voir ce fameux tuyau lui déverser sur le corps une mixture qui finira par nous faire couper le son. Mais ne philosophons pas trop, car Border Live est un disque de rock d’un chanteur qui a subi dans son enfance des brimades (on ne peut que trop vous conseiller le livre malade de Katerine) qui peuvent expliquer que le temps était venu de rendre coup pour coup. Spirale d’accords et de désaccords le tourbillon de la vie de Katerine en cette année 2007 est une cascade pas vraiment maitrisée qui devrait donner l’envie à Spike Lee de demander à Laure Adler de ressusciter le cercle de minuit. Non mais Katerine tu le crois pas tu le crois ça.