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Citoyen américain exilait en Israel, Assaf Tager porte dans sa musique les craintes, les peurs que peuvent susciter ce genre de télescopage géographique qui s’éloigne à chaque pas de la tranquillité. Cousin vocal de notre Syd Matters, il écrit avec du sang comme si l’encre était plus difficile à trouver rapidement. Accompagné souvent d’une simple guitare et d’une machine à faire sentir l’effroi (where the ambulance rolls), Katamine ne rigole pas, il constate avec une sorte de renoncement qui ne rassurera pas l’auditeur. Lag reste pourtant à des années lumières de la pornographie d’un Sting chantant le malheur dans son palace, car on imagine aisément ces chansons écrites entre deux sueurs froides. On notera une reprise superbe des Butthole Surfers (creep in the cellar) unique concession, d’un disque qui à la raideur d’une œuvre massive, une pluie d’étoiles tombant et illuminant le paysage avant de définitivement le réduire en poussière. La beauté du désespoir. Poignant.




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