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On a failli passer à côté de Magnetic Rust, on aurait eu tort, mais un featuring sur l’excellent dernier album de Dylan Municipal – le morceau « Cologne Proxima » déchire grave – et une collaboration avec l’estimé Bertrand Betsch sur « Ça bouge encore » ont forcément attiré notre attention sur la production de Kevin Depoorter, qui se réclame autant de Tangerine Dream que de Mondkopf.

No way, session de rattrapage avec « Multicolor », le quatrième album du nordiste, qui va droit au but, entre montées de fièvre acide et compos mid-tempo, au beat lourd saturé d’arpèges de basse. Le truc, c’est que les climats nocturnes élaborés par Magnetic Rust, cousinage naturel de Vitalic et de Depeche Mode, sont une belle noirceur dansante addictive qui a perturbé une soirée que je pensais consacrer à Arsenal, qui jouait contre l’Aston Villa de Steven Gerrard : j’ai perdu le fil, entre new wave et électro, remontant la piste jusqu’aux albums précédents, comme un crackhead en manque de sonorités planantes. De quoi rouiller un cerveau déjà bien attaqué, mais amateur du genre de plaisirs qu’offre la musique de Magnetic Rust.




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