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La pochette de cet album sent fort le Street Punk (et la gouache). Un sacré piège pour les amateurs de crêtes et de peinture naïve. Mais le mélomane fan de street punk et ouvert d’esprit sera certainement ravi de se perdre dans ce rock instrumental qui a jeté la boussole en arrivant à (François de) Roubaix.

Un des grands classiques de la chronique de disque c’est de décrire un album comme étant la bande son imaginaire d’un film qui n’existe pas. Avec Chance , Société Étrange crée une musique de série imaginaire.
Chaque morceau est un épisode avec son propre univers et sa propre dynamique porteuse de suspense .

A chaque avancée dans le tracklisting, une seule question s’impose : de quel bois sera fait le prochain morceau ?

Si Chance déroute autant qu’il séduit, c’est qu’il est riche en arcs narratifs (et mélodiques) comme l’étaient les premières saisons de la série Lost.

Avec des ellipses, des flashbacks du mystère et une véritable science de la composition, ici certainement sauvé de l’aseptisation par l’esprit de la punkette peinte à la gouache sur la pochette. On ne croise pas assez de punkettes peintes à la gouache dans les fins de séries américaines. Scénaristes de Lost et Gam of Thrones, si vous nous lisez, achetez Chance de  Société Étrange  , histoire de ne pas reproduire les erreurs passées.




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