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Dans une interview publiée sur un internet, l’un des membres du groupe Catherine Baseball disait en substance qu’il ne faut pas trop parler de l’étiquette de math-rock, car cela ferait fuir les potentiels auditeurs.

Soyons francs, si c’était mon cas, je pense que je viderai ma boite aux lettres à coup de TNT, comme cela aurait pu être le cas pendant la période post-rockienne (toujours vivante, mais plus très vivace) ou celle très compliquée de post-Kid A est les effluves d’une tentative de singerie radioheadienne.

Alors certes, Catherine Baseball se présente avec l’étiquette Math-rock, mais celle-ci colle autant au groupe que celle de cinéma d’auteur pourrait coller à celle de Nicolas Bedos. Non pas que le groupe se trompe, mais surtout, car il est bien plus que cela, faisant de ce courant de pensée musicale, un prétexte pour le dynamiser (dynamiter ?) de l’intérieur, lui donnant une coloration plus pop, allant des Beach Boys en passant par Weezer, le tout dans une atmosphère totalement aérée par cette ouverture béante. À l’instar du vinyle tout rose, le quatuor rennais joue avec les symboles sans aucun sens de la démonstration, mais avec celui plus accueillant de l’envie de nous attirer. C’est donc un univers coloré, presque chatoyant ( Irai-je jusqu’à dire dansant en écoutant « Is The Frame Worth The painting ? » ?) qui séduira, même la première malade atteinte d’anti math-rock aigüe. Un disque qui mettra en échec les septiques du Math.




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