Beauté ultime de notre musique à nous, heather nova est aussi, il ne faut pas se le cacher, l’une sucrerie rare que nous aimons nous pourrir les oreilles, l’entendre pousser ses petits râles (lets not talk about love), et croiser en rêve ce minois qui fait passer carla bruni pour la mère denis en période de traitement aux liposomes actifs. C’est que la belle est belle (elle est bonne celle-là, pas heather, la phrase, enfin heather…je m’égare) et que la belle chante bien et tristement (you left me a song) comme si tous les malheurs du monde étaient de son fait (mais non heather, ton seul malheur c’est le notre...tu es unique). Toujours dans la ballade qu’elle chante avec lascivité mais sans être vraiment érotique (heather c’est un bibelot avant tout, c’est pas elysean fields) voulant juste être notre lumière (i wanna be your light) le temps d’une écoute distraite, comme un bonne distraction sonore qu’est ce disque, à écouter entre le thé et le café, quand la super nova tente sa percée cosmique, avant l’orage.