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Harpages est ce qui pouvait nous arriver de mieux avec l’arrivée des premières neiges, du froid qui l’accompagne et des espaces maculés de blanc ne laissant plus rien entrevoir, tout juste le bout des fleurs courageuses percer ce manteau fragile et glissant. Harpages lui ne nous donnera aucun signe (ruban) le long d’une longue boucle narrative. On aura le droit à des plages de repos (septum / spirale) entre deux mondes, entre deux états, en attendant que l’autre finisse par se manifester, même sans un mot, sous forme d’interférences entre deux fréquences. Comme si radiohead avait perdu les chemins des nerfs et les sons. Une épopée sans être héroïque. Harpages arpentera alors les grands espaces (néon) à faible allure comme pour ne rien changer, se laissant porter par l’atmosphère entre pluies fines (séquence) et bonifiantes et soleil couchant. Puis, il laissera la parole à une guitare qui se fait timide mais aventureuse (capsule), s’avançant en faisant des boucles, comme les plus belles à entendre. Doucement et insidieusement le disque se mêlera à notre quotidien, se faisant alors même fi des saisons.




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