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On a dit un grand « oui » au deuxième album de Léopoldine HH, Là, Lumière Particulière (janvier dernier), pensé et composé avant le confinement de mars 2020. Hétéroclite bien que détenant en son cœur une logique thématique ainsi qu’une volonté d’embrasement typique de la folie géniale de Léopoldine et de ses deux acolytes Michel et Charly, ce disque permettait à l’artiste de poursuivre son attachement envers un collage pop qui mêlerait chansons et littérature, représentations théâtrales et distanciation sociologique, monde de l’enfance et regard souriant sur la contemporanéité…

Sur le nouvel extrait de Là, Lumière Particulière, Léopoldine laisse le micro à Michel Gilet. « Je dis non » est-il annoncé, pour ce qui n’est évidemment pas un cri d’alarme fataliste mais rien moins qu’une ode à la vie – toujours cette idée de lumière qui enveloppe chaque titre de l’album. Ode à la vie aux contours rock’n’roll. Oui mais, non mais : du rock selon Léopoldine, comme si échappé d’un cabaret sauvage dans lequel Tim Burton, Jean-Luc Godard et les Rita Mitsouko s’associeraient autour d’une obsession commune pour Gérard Manset. Faussement badin, donc ? « Oui, oui, oui ! ».