Essayer de reprendre l’écriture de chronique en s’attaquant à de la cold wave martial n’est peut-être pas le meilleur moyen de reprendre le chemin de la musique nouvelle, et encore moins celui de nous remonter un moral qui est autant en baisse que le sont les bourses vautour de nos temps modernes.

Les Parisiens de Sure pourtant, avec les neuf titres de « 20 years » nous suggèrent en ces temps plombés et noirs de croire en une flemme, quitte à ce que celle-ci surgissent de là où ne nous l’attendions pas. Alors il faut vous attendre à être pas mal chahutés, à ne pas trouver le repos même dans les temps calmes (l’intro de Twenty Years) dans lesquels rodent des fantômes à la généalogie imposante.

Alors dansons sur une époque qui doit être révolue, faisons le, avec une rage froide, avec le sentiment que l’après ne doit pas reprendre de l’avant, sauf son histoire la plus indispensable, en cela Sure a bien retenue celles d’une musique pas comme les autres. Réchauffons-nous avec ce brûlot glacial et dansant.