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L’une des difficultés de nos vies, c’est de trouver notre univers. Le plus difficile est d’avoir un univers propre, influencé, car nous devons nous imprégner pour devenir fertile. L’univers de Marjolaine Karlin est à part. A l’instar de Weli Noel, Marjolaine est allée chercher dans les iles (La réunion en l’occurrence) la sève qui irriguera ses compositions. C’est la rencontre avec le Maloya qui déclenchera chez elle un processus créatif, entre éveil vers des ailleurs, réveil des histoires enfouies, résurgence d’un passé qui ne réclamait qu’à resurgir via des esprits.

Marjolaine nous plonge dans son album dans des histoires tout aussi glaçantes que créatrices d’une forme de livre de mémoire. En français, en anglais ou en yiddish (en souvenir de ses ancêtres), elle nous dépeint des vies (Probablement la sienne comme ligne directrice (La fièvre)) nous plongeant progressivement dans un sentiment de mélancolie fort. Si « Tatoo » nous accueil comme savent le faire les habitants de certaines iles avec un collier de fleurs et une danse féérique, mais empreinte d’une culture qui doit bien plus qu’ailleurs d’affirmer pour ne pas mourir, l’album lui corrige la vision idyllique sans pour autant recouvrir notre ciel de noirs nuages. « Tatoo Toota », l’univers unique de Marjolaine Karlin qui s’imprimera en nous durablement.




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