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J’ai quand eu peur quand j’ai lu, rapidement, la feuille de presse ainsi que deux trois choses sur le site de Jonathan Bénisty, enfin non sur celui de Pénélope Circus. Moi qui avait apprécié les débuts discographiques de Jonathan, je me trouvais face à un disque vaguement conceptuel, qui je ne sais pourquoi me faisait craindre la possible collaboration de Pascal Obispo avec Calogero pour un opéra rock autour d’une chanteuse qui aurait perdu l’usage de ses jambes suite à une chute de trapèze et qui aurait retrouvé l’usage de celles ci grâce au chant. Mais heureusement pour nous Jonathan est bien au dessus de cela, et si il joue aussi avec la gravité, il ne tombe pas tout en avançant parfois sur le fil du rasoir.

Il y mélange instrumentaux suggestifs chansons en français qui ne sont pas sans nous rappeler certaines performances de Bertrand Cantat (la fièvre est elle une piste ?) et morceaux anglos saxons qui là lorgnent plus vers certaines pistes que les Whipping Boy balisèrent.

Mais cette description est on ne peu plus réductrice, tellement cette musique va loin dans le mélange, sans le frottement, dans la prospection. Des connexions avec Arman Mélies (Pour une Flamme) ou avec les envolés tout aussi soniques que cinématographiques de Friends of Dean Martinez sur la pièce centrale et monumentale « The Ballad of The Inner Seas », ce disque de Benisty arrive à ne jamais s’enferrer dans le démonstratif pour nous faire entrer dans une dimension nouvelle chez lui, le monde poétique et intriguant de Pénélope Circus.




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