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Faire à peine connaissance et me faire d’entrer envoyer paître par un bye bye subtilement échafauder il y avait de quoi renvoyer mist à ses études ou dans le pays de l’horrible van kreukelen, ou de Dave (oui rassurez vous Dave n’est pas français…haliday non plus…). Cette introduction, plus pour faire un mot, et pour vous parler foot (ce sport mort un soir de 1990 à Rome) est du domaine de l’erreur de la caricature de ne prendre les choses pour ce qu’elles ne sont pas, car Mist sait accueillir avec une pop de grande tenue, élevée loin du trottoir, mais également loin d’un intérieur cossu. Cette pop sent les fragrances que The national peut porter pour faire avaler les effrois de la vie. Ce qui surprend c’est que dans cette posture bien définie, le groupe arrive à tout distendre et à ne jamais poser le mot fin à des étendues de mélancolie lumineuse (le sublime heart surgery). Alors que le monde tombe à genoux face aux flatulences de coldplay (relapse intime), des bataves sortent Tim Booth de sa folie et de sa mégalomanie expansive pour le baigner dans des chansons souvent sans artifice (single night) mais avec les yeux embrumés. Les chansons de Rick treffers ne négligent pas pour autant les compléments (only for a moment) ni les ratés charmant, faisant de son attitude celle du David Gedge adoré plus de vingt ans après. L’un des meilleurs disques pop de l’année vient du plat pays et personne le sait, enfin vous vous êtes prévenue. Welcome.




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