Quelque part, je le savais, cela devait arriver, c’était dans l’ordre des choses, cet art devait prendre le chemin du grandiose, de l’intemporel. Dans le jargon musical, on appelle ça... un groupe, une rock attitude, un pas en avant, un défi, une fontaine de Jouvence, A night at the opéra, un cadeau, un essai, un moment a part du temps,........................ (Posez dans cet espace vos pensées les plus enivrantes et étincelantes, messieurs dames).

Du talent de ces gens là, je n’ai, ni n’aurais de doute, jamais, du moins je ne le dirais qu’a eux, une fois sourd, une fois insensible, alors quand ils nous ont annonce qu’ils allaient, pour une nuit, les infidèles, faire que leurs chansons fassent l’amour avec tout un orchestre, l’orchestre de Chambre D’Anjou, et iront feuler de leurs peaux de rockers illuminés les peaux cuivrées et les os d’ivoire et d’ébène, et laisser leur pop sensorielle se faire traverser par l’univers classique (ne pensez pas mal), je n’ai pas était surpris, c’était l’ordre des choses. A singer must die a ce don, cette folie douce de vouloir accéder à tous leurs plaisirs, la force de celui qui tente l’amour partout où il passe, que ce soit sur une parade nostalgique, de passage en limousine entre vieilles usines abandonnées et studios célèbres, dans le monde surréel d’un Sutties Lea au plus haut de son art, sur le papier d’argent d’un Jérôme Sevrette en état de grâce, sur tous leurs journaux aux mots intelligents, dans les ondes de Greg Bod, les coeurs conquis des chroniqueurs d’A Découvrir Absolument (toute cette joyeuse cohorte sera là, nul doute, car Asmd a le don des satellites), où encore sur les planches de l’impérial, doré et féerique grand théâtre d’Angers, pour eux, il fallait bien un lieux d’un autre monde, d’une autre dimension, je le savais, l’ordre des choses.

Ce n’est pas non plus étrange que pour cheminer ce chemin, ils s’accompagnent du futur grand roi de Californie, du prochain maitre des songes éveillés, du traducteur des paysages, du paroliers des panoramas, enfin en ambassade sur nos terres, Kramies, le songwriter idéal pour réchauffer les velours rouges des rideaux de scène et charmer quelques serpents égarés sur les sièges de ce palais sonore, une fois posée l’atmosphère de ses chansons, les présents entreront dans le rêve, comme dirait Gérard Manset, et n’en sortirons jamais. Reste a A singer must die de les promener sur l’échine de l’orchestre vers des ailleurs de lueurs et lampions, de soleils et lunes chaleureuses. Je le savais, tous les grandes gens de ce petit monde seront la, a voir défiler Venus et tout l’amour qui en suit, grandes gens comme vous, parce que vous allez y aller, n’est-ce pas ?, Nous, satellites, nous y serons, certainement les plus durs des publics, parce qu’on leur demande plus, parce que nous sommes exigeant en amour.

Mercredi 8 Avril 2015, 20H30 au Grand théâtre d’Angers  !º Partie Kramies

Ps : deux Show case pour se mettre en bouche :

01/04/2015 a 17 h direction : Fnac d’Angers,25 rue Lenepveu (formation trio)

07/04/2015 a 13 h, même lieu, avec Kramies

10/04/2015 : concert intime au Joker’s Pub à Angers : Suttieslea (avec invités) + Kramies + A Singer Must Die(trio)