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Vous connaissez la fille qui a de gros oiseaux dans cheveux ? Pas des petits moineaux, non plus des oiseaux des mers et des océans qui mangent des poissons énormes pour alimenter un courage sans faille. Mais pourquoi cette fille est elle le refuge de ces oiseaux que l’on pense sans peur ? Est elle une mère courage qui se bat contre les éléments avec la force et l’abnégation froide d’un viking qui se lancerait pour la première fois à travers les océans.

Il y a de cela, car notre jeune femme n’est pas du genre à chercher à mettre des fleurs pour attendrir la force de la nature. Elle serait presque le contraire, donner à la nature l’envie de se la boucler, de tenir son vent et ses tempêtes en respect. Jouant une folk épuré avec dans les bras de longues heures à remonter l’échelle du temps pour retomber dans le Seattle moite et brut des années 90.

A la fois sirène et porteuse des nouvelles plus noires, comme un oiseau voyageur, Jabberwocky joue de ses instruments avec une sècheresse infinie, ne cherchant pas la douceur, plutôt l’authenticité absolue. Mais c’est la sirène qui va s’imposer à nous, quitte à nous mener à notre perte, comme Cat Power a pu le faire dans ses premiers albums ou l’ombre semblait obscurcir une vision déjà noire.

Derrière ces chansons aux charmes évidents se cache un fil invisible qui nous mènera nous aussi dans cette chevelure protectrice et accueillante mais probablement dangereusement addictive. Une protection diabolique.




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