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Quand j’ai reçu le disque de Nathaniel Isaac Smog, j’ai de suite pensé à Syd Matters. La pochette nous ramenant aux paysages des pochettes des premiers efforts de la bande de Jonathan, et musicalement une même aisance à la construction mélodique, le même pouvoir à rendre ces mélodies encore plus lumineuses qu’elles peuvent l’être.

Mais la comparaison doit en rester là. Nos jeunes picards ont probablement dans leur discothèque des disques sur des présentoirs, au premiers desquels ceux de Radiohead, des Beatles ou encore de Bowie. Ils ont aussi certainement souvent écrit suite à des rêves, les sortant du ciel souvent bas de la Picardie pour quelque chose de plus bleu, de moins terne, de plus luxuriant. Pompeusement appelé « Requiem For A Happy Life », il aurait pu également s’appeler un précis de pop song en quatre leçons et un travail pratique. Le travail pratique c’est "Dark Hollow", ou comment balader une chanson sous différents méridien, sans jamais la perdre sous nos radars. Les leçons, elles sont quatre, au sain desquelles on retiendra le cours magistral qu’est « Brother », chanson flamboyante qui nous fait décoller comme les personnages de Folon. « Brother » est un roman à lui seul, il a certes des facilités que l’on chassera de notre indulgence, mais il nous fera planer si haut que le spectacle nous éblouira.

Si ici et là on bloquera sur des petits ratages de jeunesse, on ne pourra que remercier cette jeunesse qui cherche la lumière, non pas égoïstement simplement pour lui, mais surtout pour nous. A suivre absolument.




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