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Nous arrivant de chez AcidCobra Records, the Jains est un duo a qui on ne mettrait probablement pas les ailes d’anges qu’elles semblent s’attifer sur la pochette. L ‘entrée en matière avec une guitare succulente et doucement oisive et addictive (« 4 Days After The Flain »), « Holy Changing Spirit » avec son chant plein de sensualité maitrisé sur une pop song douce, ou encore « Find Your Way », ballade mélancolique à la douceur angélique, ne sont que des fausses pistes. The jains a beau trouver la source de son inspiration première dans les fondements d’une dharma, les fausses pistes sont aussi le chemin de croix de tous croyants, surtout quand ceux ci ont une histoire plus violente que touchant au fondement même de l’amour. Nos deux anges au mascara fondant par la proximité des flammes d’un enfer, sont aussi capables de la sortie des clous du partage, de la satiété, du bonheur à propager. Avec « No Limits » par exemple c’est presque vulgaire, pas très bien peigné, mais les deux faux anges savent appuyer avec leurs bottes pointues sur nos mains désireuses. Le blanc n’est alors plus la couleur dominante, on joue de la noirceur (Go Slow) on maîtrise la riot girl qui est en soit, mais on la convoque pour une rédemption sur un « Out Of My Body », qui pousse des chœurs dans une geôle de laquelle il sera impossible de sortir, sans crier, hurler plus fort que des guitares qui ne connaissent de la douche que les publicités placardés à l’entrée des villes. Dans le style nous avions les Kills, « Came Back To Life » tente de les rattraper, mais on ne court pas aussi rapidement après des étalons. Mais ces démons que je supposais, ne s’affirme finalement que dans la douceur. REM est brodé sur la toile de « Lullaby », Kristin Hersch sur « Man Once Proud » a touché le contrat pour le ravalement de façade comme sur « Star », jouant avec la fausse douceur des couleurs, et le gant de crin pour gratter les aspérités, dans faire saigner les murs. Pour résumer on pourrait s’attarder longuement que « Light Above My Head » morceau énorme où le bien et le mal semblent se battre comme dans le meilleur de l’œuvre de David Eugene Edwards, morceau qui donne aux ailes le droit de pousser, mais peut être pas de porter les heureuses possesseurs. Une bataille tout en pondération, et en petite contrariété d’éducation ratée.




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