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On imaginerait aisément cette photo tiré du film « L’ Empire du Soleil » de Spielberg tiré du roman de James Graham Ballard. Un jeune garçon d’origine asiatique, la clope porté avec classe dans un salon que l’on imagine vidé suite par un possible cambriolage ou une possible délocalisation poussée d’une population envahissante. Sauf que la cigarette est en chocolat, et le salon pourrait être celui de présentation d’un vendeur de meubles. Le vol lui est par contre de ce disque, plutôt un pillage doux, une appropriation d’une pop anglaise soignée et bien éduquée, qui a longtemps entre le classicisme de salon, et l’attitude plus cool de la guitare en bandoulière et du Mac comme orchestrateur des boucles et autres rebondissements. Epique car il fait appel à de véritables portes de sorties de la sacro sainte écriture couplet refrain, « Candy Cigarette » est un album fêlant ses vases pour leurs donner une dimension historique, patinant la faïence, craquelant le vernis des meubles, avec ce même soucis de l’authenticité suggéré, car personne ne sera dupe. Disque estimable, il n’est demeure pas moins un astre peinant à nous chauffer de sa lumière, accumulant des explosions en plein vol (« Young San Francisco »), les erreurs de jeunesse, celle des cigarettes en chocolat. Un empire de chocolat fondant.




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