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Je pense que sans la présence de Dominique A sur ce disque, je serais passer à côté de Fedaden et de son lumineux « Broader ». Sans le « Danseur Inutile », l’électro presque médiéviste de Fedaden me serait encore inconnue. Rien que pour cela, et pour tant d’autre, merci Dominique pour ce projecteur subtilement dévié afin d’éclairer l’electronica adulte et joyeuse de Fedaden, subtil mélange de rythmique oscillant encore le brusque et le pointilleux, incorporant des sonorités disgracieuses pour nos oreilles, à des épidermes musicaux dénués de point noir. Boisé ou feutré, la base de Broader se trouve loin des boites remplies de un et de zéro, elle trouve ses ingrédients dans le classique, ou dans les recherches au piano. Petit frère de Sylvain Chauveau qui aurait rencontré le Chapelier Fou, Fedaden est le concepteur d’une machine à dérailler avec éducation. Non dénué d’une zone d’ombre du fond de laquelle un piano semble parfois dérangé par un monstre au membres supérieurs atrophiés, « Broader » pourrait donner envie à Aphex Twin de vite répondre, car l’ancien prince de Warp semble s’éloigner définitivement d’une terre comme « Burlta ». Un A plus.




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