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Ce n’était donc pas un projet unique, la course d’un sanglier précieux qui n’aurait pas eu la force d’échapper aux chasseurs. La petite bande au complet, Centenaire se devait de nous proposer une suite à un premier album qui donnait l’occasion d’employer le mot mélodie, sans avoir à ravaler sa fierté ou de soudoyer son honnêteté à des fins uniquement éditoriale. Ce nouvel album est à l’image du virage que Bed avait pu amorcer entre « Newton plum » et « spacebox », d’une racine très économe de ses moyens Centenaire va en faire un arbre robuste à la végétation ondoyante. On se pincerait presque, car Centenaire n’est pas d’une génération tout à fait présente, mais est le relais du passé. Insidieusement entrée dans la matrice de la création, une sorte de psychédélisme folk fait sortir Centenaire du bois, donnant déjà au groupe une deuxième jeunesse. Arrondi, loin des stridences à la mode grâce à Animal Collective, ce nouvelle album de Centenaire prouve il faudra compter avec cette dream team improbable de l’underground français qui s’inscrit, comme son nom l’indique, dans la durée. Une cure de jouvence.




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