Album concept, « forver sparrow » est l’histoire d’un petit garçon parti se perdre dans une forêt magique, qui découvre un monde extraordinaire et, alors qu’il a été transformé en moineau, fait le choix de ne plus revenir. Concept magnifique, et savamment décliné dans une bio qui pour une fois ne me servira pas a allumer le feu de la cheminée, « forever sparrow » est un disque idéal pour la période de glaciation que nous sommes en train de vivre. Déjà car ce disque réchauffe par sa légèreté, par ses bruits enfantins et par sa douceur qui caresse nos oreilles pendant que notre peau elle se confronte à la négativité des températures. Ensuite car même si il décrit le voyage dans une forêt, ce disque est minérale, la végétation est figée, cristallisé comme dans un paysage lunaire, mais ici plantureux. Ensuite car on imagine bien cet enfant dans la troupe de moineaux qui peuples mon jardin, quand les graisses et le pains sont là , non pas pour baisser le tonnage des détritus mais pour aider ces oiseaux à ne pas survivre qu’avec leur courage. Bien plus qu’attachante l’œuvre de Jason corder est un hymne à la liberté, comme si les note se laissaient porter par un courant nouveau. Si mercury rev avait écouté 4treck ces dernières années plutôt que se pendre artistiquement sur un arbre fumeux, il aurait certainement accouché d’un tel disque, car l’electronica-acoustique (nouveau concept) de Color Cassette est un « déserter song’s » miniature, une œuvre qui combinerait l’écritures de mark Hollis, la folie douce de Sigur ros et la patience de David grubbs. L’année commence bien, nous partons en voyage à tire d’ail.