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C’est pas que je sois d’un optimisme béat, optimisme qui pourrait me pousser même à l’heure actuelle à boursicoter l’ensemble de mes économies, pensant que la crise c’est les autres, mais quand même, chanter que la musique est morte en plein milieu de son album c’est fort de café. Mais c’est aussi faire grand cas d’une autre de mes qualités, je décode souvent l’ironie après coup, venant d’ailleurs tout juste de comprendre toute l’ironie du seul et unique film de BHL, ah bon, on me souffle que le film n’est pas une fable ironique. Bref le vent du changement de Hanna-Trace ne serait-t-il pas l’après chaos, le jour un après la désolation. Paradoxe de chanter cela en 2008, année plutôt bonne, grand cru…ah oui l’ironie. Donc ce vent de changement n’est pas une bourrasque globale, juste un changement chez Hanna, pas seulement un passage à la tondeuse, un changement de style, la guitare au pouvoir. Disque me mettant dans le brouillard, ah bon cela se voit autant, ce « wind of change » n’est pas sans me rappeler les premiers enregistrements de REM, le pessimisme en bandoulière, à moins que la sacoche ne soit ici trop pleine et que la pauvre épaule ne puisse tenir. Le mérite de ce disque et ne pas disconvenir à une ligne de conduite prouvant que l’on ne gagne pas toujours dans l’opulence. Si vous n’avez rien compris, j’espère que cela vous donnera au moins envie de vous plonger dans le disque, c’est pas que nous soyons mandatés par cela, ne maitrisant pas le cynisme, mais le disque mérite votre attention.




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