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On ne sait pas trop l’expliquer mais des opposés semblent avoir choisi cette fin d’année, ou ce début de siècle si l’on se place sur une échelle qui bousculerait plus le cours de l’histoire. Le communisme pourrait réussir un putsch sur wall street, Michel H. pourrait avoir réussit à ne pas tourner le dos systématiquement à BHL, et Idem pourrait sauver les guitares grâce à l’électro et au dub. J’exagère certes, mais comment ne pas perdre son auditoire en restant entre les balises de la sagesse. Comment d’ailleurs Idem aurait passé un cap, un mur de precept sans quitter la sagesse, car « the sixth aspiration muséum overview » a touché du doigt la folie qui a emporté d’autres groupes avant eux vers une forme de démence, clef de voûte d’une réussite artistique. Idem signe ici le disque qui ne sait pas se ménager, mais qui sait ne pas trop en faire, un disque qui ne sait faire des économies pour jouer avec les effets de surprise. Fragile par endroit, mais jamais bancale, la musique de Idem explore sans coloniser, prenant soins de reproduire des reliefs intéressant avec une pierre grasse et un papier comme révélateur entre les deux. Les guitares elles, peuvent en témoigner, si la geôle dans laquelle elles sont enfermées semble plus confortable que celle utilisée pour Mezzanine par Massive Attack, elle a de commun la tentation du grand saut vers le grand soir. Idem signe donc bien un disque de fin ou de début, car eux aussi ces deux extrêmes se touchent. Puissant et beau.




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