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  • 4 janvier 2009 /
    Herman Dune
    “Next Year In Zion”

    rédigé par gdo
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Le pas de géant a donc laissé des traces. Tel un Gulliver presbyte, il a tout écrasé sur son passage, brisant le couple des deux frangins, faisant de Herman Dune, un hydre à une tête, et un hydre à cerveau unique n’est plus tout à fait un hydre, la légende en prenant un bon coup. Seul aux commandes du bateau David-Ivar Herman Dune a du revoir la grand voile, acheter des voiles rapides pour les moments de petit temps, et penser à redonner un bon coup de peinture, cachant les imperfections et les manques. Du coup, “next year in zion” sent les chansons à tâtons, les ballades réussies auxquelles il manquera la douche spéciale du frangin barbu, qui se cache maintenant sous une capuche. “Next year in zion” sera paradoxalement le disque qui confirmera le pas de Giant, faisant entrer le groupe dans la petite lucarne un soir de commémoration de la sortie du nouveau disque de notre première dame. C’est que les douze chansons ont de quoi dérider l’auditeur lambda qui se pâme sur les roucoulades pneumoniques de celle qui ne percerait même pas le tympan d’un cheval en lui parlant à l’oreille. Toujours sur un rythme enchanté et enchanteur qui ira jusqu’à glisser vers le chaloupant stand by me, Herman Dune parle de sa vie, de sa Suède d’origine et des illustres en haut duquel Bergman à poser son empreinte. Les références sont illustres, notament quand le groupe se rapproche comme rarement de Cohen sur “When We Were Still Friends”, mais la pate Dune est toujours là, même si la trace est moins profonde. C’est maintenant le temps du week-end, et “Saturday” de devoir nous servir d’hymne à des congés de fin de semaine plus propices à la relaxation et au bien être. Une bien belle déception.




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