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Sur la feuille de presse du troisième album Fujiya & Miyagi se présentent comme si le Darwinisme avait mal tourné, ne laissant pas pour autant la porte ouverte aux créationnistes (ou crétinsioniste je ne suis plus trop sûr de l’orthographe) ; nous arrivant tout droit de Brighton, le quatuor navigue loin de la mode, pourrait même à lui seul être un courant. Mélangeant la pop au Krautrock avec un brin de funk ; il y a chez eux la même démarcation qu’il pouvait y en avoir avec les new yorkais de Soul Coughing, la même façon d’être dans son temps mais avec un œil hors de celui-ci. Avec ce troisième album le groupe enfonce le clou frisant la perfection quand il s’agit de baliser une route et d’enlever les marques une fois que vous êtes passés (« pterodactyls ») histoire de vous perdre toujours un peu plus, votre point de départ changeant tout le temps. Avec sa voix plate, David Best est en passe de devenir le maitre danseur de nos nuits torrides (« pussyfooting ») prouvant avec son groupe que la puissance ne vient pas toujours d’où on veut bien le croire. Nightclubbing cérébral.




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