" Miroir, Miroir dis-moi qui est la plus belle… ". Sans hésitation la chanteuse des Violets. Quoiqu’il faille que vos goûts se portent sur les jeunes filles qui vouent un amour immodéré à Nina Hagen ou à Lene Lovich. Autant pour le look que pour la musique. La voix de la chanteuse à la plastique debbieharryenne semble se chauffer du même bois. Obscur et un poil lugubre le bois. Les Violets ne produisent cependant pas une musique pour amateurs de caves voûtées, khôl aux yeux et films de Burton mais plutôt un post-punk arty euphorisant. Ils rejoignent d’ailleurs le catalogue d’Angular Recording Corporation qui poussa dans la lumière Bloc Party et Art Brut au début de leurs carrières. Ce Mirror Mirror joue cartes sur table : pas de fioritures dans la composition, pas plus dans la production. Batterie rentre-dedans avec charley syncopé, guitares épileptiques et chant explorant à la fois la crypte et la coupole. Valable. Oh, et les Violets cherchent un bassiste. Magnez-vous car les labels s’apprêtent sans doute à sortir le carnet de chèques…

Angular Recording Corporation