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  • 8 janvier 2008 /
    FABle
    “s/t”

    rédigé par gdo
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Des fables de notre enfance, une morale est à garder en mémoire en se l’appliquant : rien ne sert de courir il faut partir à point. Au moment d’échafauder son album FABle a du prendre à revers pour un mieux vaut partir que de rester sur place. A cela rien n’a redire, pas plus d’ailleurs sur cet album d’un Amon tobin né plus prêt d’un minaret que d’une école de samba en phase de démolition.. Comme chez Amon les rythmes se bousculent se croisent, se font des politesses et repartent dans le mur. On croise les cousins du rap (minus), on flirt avec les tantes du trip hop (crawl baby) on s’amuse comme si on détruisait l’univers de Disney en compagnie d’un Tim Burton apôtre nouveau d’une remise en forme par l’effort physique (tunnel pursuit). Le scepticisme de l’entrée en matière, mal combinée entre le deux incunables (ohm center / al fabe) et le non-sens acceptable (absinth phone) ne laissait pas présager de la suite, mais là où FABle est fort c’est qu’à la fin, la morale n’est pas faite, la leçon n’est pas la chute du plaisir, mais peut être sa mort. Vive le plaisir.




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