Après avoir décliné le philosophage en quatre mouvements, Pumuckl est de retour avec un philosophage grossi d’une déclinaison du subutex en trois mouvements et deux pauses. Aussi compliqué que cela puisse paraître, tout est en fin de compte très simple deux titres et des pauses. Le subutex est un palliatif, un patch en intra veineuse pour les grands brûlés de la vie, les cramés de l’intérieur, les camés jusqu’aux ongles. Avec ce traitement pumuckl déracine l’arbre qu’il venait tout juste de planter (philosophage) brûlant toutes les branches et brûlant les racines avec du vin de messe. Il y a dans ce nouvel EP une corrélation avec le religieux, frisant parfois l’exorcisme sans expulsion du démon. Subutex est un univers parallèle à celui de pumuckl, comme l’acte de renoncement d’un acteur vivant du désir de ne pas se laisser berner. L’éclairage est minimaliste, on croise ici et là les ombres des anges de l’Amérique de cette période des premiers malades. On vous aura prévenu l’avenir est à chercher ailleurs ici on clos quelque chose avant le grand changement sans doute.