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Nos doigts finissaient à peine d’apprendre le relief de Passover, le précédent album des Black Angles, que ceux-ci reviennent dans un même tourbillon aux contours palpables les yeux fermés. Ces anges noirs semblent sortir du seigneur des anneaux, se déplaçant sur les chevaux fantômes. Après le passage du groupe, même la pelouse ne repousse pas, et le ciel lui rigole bien du tour qu’il vient d’être joué à la terre. Psychédélique, ombrageux, le disque avance le pas lourd, mais la verve aérienne. Des guitares monstrueuses luttent sans merci avec une batterie bagarreuse et impassible face au mur noir de son qui pourrait l’oppresser. Le miracle c’est que l’on sort heureux de cette nouvelle rencontre avec nos texans. Il y a, à l’image des danses mortuaires de certaines tribus reculées de la joie dans cette manière d’avancer. La direction est donc toujours la bonne, toujours tout droit, droit dans les bottes, droit vers ce qui deviendra le néant. Après the black angles, le désert.




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